Le premier magistrat de la ville Christian Estrosi a demandé ce soir sur BFM Côte d’Azur, la « dissolution de la CNIL », jugée comme une « institution poussiéreuse » qui n’est plus en mesure, « au nom de je ne sais quelle liberté » de garantir, selon le maire, la sécurité des concitoyens à fortiori en période de menace forte partout dans le pays. « Nous sommes en guerre. On veut nous faire mener la guerre contre des terroristes qui eux se permettent d’utiliser toute les armes et nous on nous demande de la faire avec les armes de la paix », a souligné Christian Estrosi avant d’ajouter. « Et tant pis si les institutions européennes nous condamnent parce que nous ne respectons pas des règles qui devraient en matière de liberté individuelle s’appliquaient à tout le monde. »
Une technologie susceptible de renforcer l’efficacité des services de renseignement territoriaux
« A Nice, il y a 25 ou 30 personnes sous surveillance des services de renseignement territoriaux, précise Christian Estrosi, et je dis qu’on serait beaucoup plus efficace en mettant à leur disposition la reconnaissance faciale dont nous sommes déjà équipée et qu’on puisse en faire usage, sous contrôle de la justice française, en relation avec le préfet et le ministère de l’Intérieur. »
Le maire de la ville plaide pour que des démarches soient engagées auprès du Conseil d’Etat afin que cette dissolution puisse se faire.