Le maire de Nice et président de la Métropole Christian Estrosi a participé en fin de matinée au Monument aux Morts de Rauba Capeú, à la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945, aux côtés du Préfet des Alpes-Maritimes, d’élu(e)s de la ville et de la Région et en présence de lycéens et de collégiens. Après le traditionnel dépôt de gerbes au pied de la Stèle du 8 mai, le maire a rendu hommage dans son discours à celles et ceux qui par leur courage, leur dévouement et leur sacrifice ont permis a la France de se libérer de l’occupant nazi et de son entreprise de barbarie qui visait à détruire la France. « Ce 8 mai ne sonne plus comme un jour de victoire, mais comme un avertissement. Nous sommes loin désormais de l’euphorie du 8 mai 1945, lorsque la France et l’Europe tendaient vers le ciel le V qui veut dire « victoire », a t-il souligné. Au contraire, pour qui veut bien être assez lucide et courageux pour voir la situation en face, comment ne pas ressentir une inquiétude sourde ? »
« Ces derniers mois nous ont montré combien nous sommes fragiles, combien tout peut recommencer à nouveau »
Le premier magistrat de la ville a également insisté sur la nécessité de demeurer vigilant face à la résurgence de l’antisémitisme. « Ces derniers mois nous ont montré combien nous sommes fragiles, combien tout peut recommencer à nouveau. Pendant de nombreuses années, nous avons peut-être oublié que le 8 mai symbolisait aussi la fin de l’Holocauste, et la victoire contre l’antisémitisme. Il convient de le rappeler, deux jours après avoir commémoré Yom Hashoah, face au mur des déportés. La Seconde Guerre mondiale, ne l’oublions jamais, a aussi été une guerre entre plusieurs visions de la France et du monde. »