Un ultime recours d’opposants rejeté par la justice
Plus rien ne s’oppose désormais à la poursuite du chantier de démolition du palais des Congrès Acropolis, dans le cadre du prolongement de la Coulée verte, en centre-ville. Le référé-liberté déposé par l’association de défense de l’environnement Capre 06 vient, en effet, d’être rejeté par le Tribunal administratif.
Ce recours examiné, hier après-midi, portait sur la présence supposée de chauves-souris, une espèce protégée, dans les crevasses du bâtiment.
Les défenseurs du palais des Congrès, dont la destruction a débuté il y a un mois, voulaient faire stopper le chantier de démolition en vue d’obtenir des études plus approfondies, à l’intérieur d’Acropolis…
20 hectares de verdure en cœur de ville avec la plantation de 1500 arbres
Il y a trois semaines, la justice administrative avait déjà rejeté le recours d’un riverain qui sollicitait la suspension du permis de démolition du palais des Congrès, estimant que ce projet portait atteinte à sa salubrité et sa tranquillité, tout en dénonçant le fait que l’offre culturelle en centre ville allait être réduite en raison de la disparition d’Acropolis.
Le démontage du bâtiment peut donc se poursuivre normalement. Dans un an, la végétalisation sur cette emprise laissée libre permettra d’atteindre 20 hectares en cœur de ville, avec la plantation de 1500 arbres pour faire face aux aléas climatiques et apporter aux promeneurs, des espaces de loisirs et des lieux de repos.