Christian Estrosi : « Je suis là pour protéger ma population ! »
Échanges particulièrement musclés sur fond de menace, d’insultes et dialogue de sourds entre les représentants du cirque Zavatta qui occupent sans droit ni titre un terrain appartenant à la métropole et le maire de Nice Christian Estrosi entouré du Préfet des Alpes-Maritimes, de policiers nationaux et municipaux et d’élus de la ville qui s’est rendu sur place en début d’après-midi pour demander aux occupants de quitter les lieux.
Christian Estrosi : « Je ne vous ai pas donné d’autorisation d’être à Nice et vous occupez le domaine public je vous intime l’ordre de bien vouloir quitter le territoire municipal (…) On va régler tout ça et ça va vous coûter cher moi je suis là pour protéger ma population et vous vous perturbez ma population, vous n’êtes pas les bienvenus »
Les occupants : «Ça c’est vous qui le dites on a le droit de travailler comme tout le monde !»
Christian Estrosi : « Mais vous croyez que vous m’impressionnez comme ça ? »
Les occupants : « On ne quittera pas les lieux (…) s’il y a une situation de repli, on quittera les lieux Monsieur »
Christian Estrosi : « Je vais voir comment je vais prendre des hypothèques sur votre matériel et voir comment on peut le vendre (…) N’ayez pas de geste menaçant car vous ne m’impressionnez pas Monsieur pas du tout et on va s’expliquer devant les tribunaux car moi les animaux je veux les protéger »
Les occupants : « Commencez par donner un emplacement pour s’installer (….) Vous vous prenez pour qui Monsieur le maire, vous êtes un dictateur , vous dictez la vie des gens vous, moi j’ai des enfants j’ai des crédits à payer monsieur et le maire est revenu sur ses pas « j’en ai marre moi » on peut pas travailler monsieur, alors qu’est ce qu’il faut faire dites-nous maintenant donnez-nous une solution »
Christian Estrosi : « J’ai pris un arrêté il y a trois ans pour interdire la venue des animaux du cirque à Nice, un arrêté qui n’a pas été rejeté par le contrôle de légalité j’entends bien le faire respecter au sein de ma commune »
Les occupants : « Ecoutez Monsieur, ici il y a une aire pour les animaux ca n’embête personne !»