Conférence internationale sur les Océans

19 mars 2023

Nice, centre du monde

Le compte à rebours est lancé. Ce week-end, le maire Christian Estrosi a accueilli le chef d’Etat du Costa Rica Rodrigo Chaves Robles afin de lui présenter les atouts de la ville verte et bleue de la Méditerranée dans le domaine environnemental et de lui dévoiler le lieu qui a été choisi pour l’organisation de la conférence mondiale sur les Océans qui se déroulera dans trois ans au sein de la capitale azuréenne.

Un sommet international grand public

Organisée par la France et le Costa Rica, la prochaine conférence internationale des Nations unies sur les océans se tiendra à Nice du 5 au 15 juin 2025. Elle réunira les principaux chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier. Cet événement international s’articulera en trois temps avec un colloque universitaire et scientifique, le sommet des Chefs d’Etat ainsi que celui des villes du littoral du monde. L’aire marine protégée de Nice sera inaugurée au cours de cette manifestation. Plusieurs opérations de sensibilisation à la mer et aux océans seront également proposées au grand public et aux scolaires.

Un lieu d’organisation parfaitement adapté

Ce rendez-vous planétaire se déroulera principalement au Port de Nice, sur la partie Ouest du Bassin Lympia, comprenant le Quai Infernet et le Quai de la Douane, avec l’installation de nouvelles infrastructures qui pourront être réutilisées ensuite.
Les sommets des chefs d’Etat et celui des villes du littoral du monde se dérouleront dans les anciens locaux des affaires maritimes, au 22 Quai Lunel, propriétés de la Métropole.
Le port va faire l’objet d’un vaste programme de requalification au service de l’art de vivre et de la transition écologique.

Une politique environnementale exemplaire

Dans le cadre de son plan climat, Nice et sa Métropole veulent atteindre -22% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2026, -55% d’ici 2030 et la neutralité carbone à 2050. « Un Haut conseil pour le climat et la biodiversité vient d’être créé avec la présence de 17 experts qui vont nous accompagner dans nos décisions et éclairer nos stratégies en matière scientifique », a affirmé Christian Estrosi.
En outre, la ville développe aussi un grand plan de transition et protection maritime. Notamment la mise en place d’une zone de contrôle des émissions de polluants sur le littoral et le projet de création d’une aire marine protégée au sein du sanctuaire Pélagos. « Un plan zéro déchet plastique sera mis en œuvre d’ici 2025 afin de mettre un terme à ce fléau qui représente 95% de la pollution en Méditerranée. », précise Christian Estrosi. Enfin, la Métropole mène une politique innovante en matière de gestion et de sécurisation de la ressource en eau avec son projet de station d’épuration Haliotis 2 qui assurera la réutilisation des eaux usés traités dans des proportions considérables, soit 4,8 millions de m3 annuels.

Pourquoi le Costa Rica a t-il été choisi ?

Depuis de nombreuses années, le Costa Rica qui s’étend sur une superficie de 51 179 km² est un modèle planétaire pour ses actions en faveur du climat. Avec un peu plus de 5 millions d’habitants, ce pays d’Amérique centrale à cheval sur deux océans, est un laboratoire mondial de la décarbonation et de préservation de la biodiversité. Le Costa Rica qui a réussi à atteindre 99% de sources d’énergies renouvelables est parvenu à inverser le processus de déforestation pour constituer d’immenses puits de carbone, dans un pays recouvert à plus de 50% de forêts tropicales. « La recherche et l’utilisation des énergies naturelles durables et renouvelables que recèle en abondance votre territoire, l’hydraulique, la géothermie, l’éolien, le solaire ont désormais vaincu les énergies fossiles. C’est un véritable exemple pour la France qui s’est placée dans une trajectoire de neutralité carbone à 2050, » souligne Christian Estrosi.

« Une responsabilité historique »

« C’est un très grand honneur pour nous d’être à Nice et je veux remercier son maire et toute son équipe pour leur accueil, a affirmé le chef d’Etat du Costa Rica Rodrigo Chaves Robles. Le sommet des Océans n’est pas un événement touristique, nous avons la responsabilité historique de changer le devenir de l’humanité dans le domaine de la biodiversité afin de permettre aux futures générations de vivre dans la prospérité ».

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