Près de 1000 représentants des forces de l’ordre, policiers nationaux et municipaux, gendarmes militaires de sentinelle, étaient mobilisés, ce dimanche soir, pour sécuriser la deuxième rencontre de la coupe du monde de rugby à Nice, entre l’Angleterre et le Japon, qui a rassemblé près 34 000 spectateurs à l’Allianz Riviera. Un événement marqué par la présence de la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, qui était notamment aux côtés du maire de la ville et président de la Métropole Christian Estrosi, entouré de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et Son Altesse la Princesse Impériale du Japon Akiko de Mikasa. Avant le début du match, la représentante du gouvernement est allée à la rencontre des agents mobilisés au sein du PC sécurité qui abrite le réseau de vidéosurveillance.
Comment jugez-vous le dispositif mis en place à Nice ?
C’est un très bon dispositif avec une mobilisation exceptionnelle de l’ensemble des services préfectoraux et de l’Etat aux côtés de l’organisateur pour que tout se passe bien, tant du côté de la régie des transports que de celui de la sûreté, dont le dispositif élaboré est complété par près de 650 agents de sécurité privés. On a aussi un peu plus de 400 volontaires mobilisés par la ville, afin d’orienter aux mieux les spectateurs à l’intérieur et autour de l’enceinte. Les équipes réalisent un travail remarquable.
« Nous devons être en anticipation constante »
Quel bilan tirez-vous après cette première semaine d’organisation en France ?
Il y a eu quelques dysfonctionnements, mais qui ont été très vite corrigés, des couacs au niveau des flux où nous devons être en anticipation constante, des hymnes nationaux, mais on a revu tout ça avec l’Opéra Comique. On avait aussi été un peu surpris des volumes de bière consommés, le week-end dernier, à Marseille, on a fait en sorte comme ce soir que l’approvisionnement soit le plus régulier et qu’il y ait le moins d’attente à la buvette. Notre volonté était aussi que les spectateurs arrivent le plus tôt afin qu’ils puissent profiter de tous les a-côtés et vivre l’expérience la plus plaisante possible. Maintenant, nous devons être attentifs à l’acheminement des spectateurs vers le centre-ville à l’issue de la rencontre afin d’éviter une trop longue attente.
« On est en train de battre des records d’affluence »
On peut jusqu’ici parler d’une pleine réussite ?
Il n’y pas eu d’incident majeur et tout a été plutôt bien maîtrisé. On peut parler d’un quasi sans faute même si on peut toujours faire mieux, s’améliorer, on est vraiment vigilant à chacun des détails. On doit cette excellence aux nombreux spectateurs venus du monde entier et pour la réussite sportive de cette compétition qui démarre avec un engouement extraordinaire. On est en train de battre des records d’affluence dans les stades, les villages rugbys et au niveau l’audience à la télévision et sur les plateformes digitales. On veut que ce soit une très grande coupe du monde pour sa dixième édition qui marque le bicentenaire de la naissance du rugby.
« La France peut être championne du monde »
La France peut-elle être championne du monde ?
La France peut être championne du monde avec une équipe formidablement bien amenée par Christophe Galthié, le XV de France a des atouts extraordinaires, mais la compétition est rude. On sait que des équipes comme l’Afrique du Sud ou l’Irlande sont en très grande forme aussi, donc ça va être âpre, difficile, mais il n’y a aucune raison de ne pas être optimiste.