Une délégation de la ville de Nice conduite par le premier adjoint au maire Anthony Borré, est en déplacement pour trois jours, en Arménie, avec les élus Pierre Fiori, Magali Altounian et Gaël Nofri. Ce voyage officiel vise à affirmer le soutien de la collectivité au peuple arménien, au bord de la famine avec manque d’eau, pénuries de médicaments et coupures fréquentes de courant, en raison notamment du blocus, de l’Azerbaïdjan, depuis décembre 2022. Aujourd’hui, le corridor reliant l’Arménie au Haut-Karabakh est bloqué par des activistes azéris isolant ainsi les 120.000 Arméniens, qui résident dans cette enclave, un territoire théâtre de tirs quasi quotidiens sur les villageois et les soldats frontaliers. « l’Azerbaïdjan bombarde le Haut Karabakh, témoigne Anthony Borré. Ce pays se rend complice de crimes de guerre dont il devra rendre compte ! ».
La délégation niçoise a déposé une gerbe au nom de Christian Estrosi pour honorer les 1,5 million d’innocents massacrés parce qu’Arméniens.
« Il y a 16 ans, le Maire de Nice est venu planter un arbre au musée du mémorial du génocide arménien pour le jumelage entre notre ville et celle d’Erevan, a souligné Anthony Borré. 16 ans plus tard, à l’image de cet arbre, nos liens sont profonds et puissants ». La délégation niçoise a également déposé une gerbe au nom de Christian Estrosi « pour honorer les 1,5 million d’innocents massacrés parce qu’Arméniens » « Ce genocide fut le premier du 20ème siècle, le devoir de mémoire est l’affaire de tous. », a ajouté le premier adjoint au maire.
« Jamais nous n’abandonnerons l’Arménie et les Arméniens. Jamais. Ce n’est pas qu’une question de devoir, c’est une question d’honneur. »
En septembre 2022, une manifestation, regroupant une centaine de personnes, des représentants de la communauté arménienne et des élus de la ville, avait été organisée à l’initiative du maire de Nice jardin Albert 1er. « Nous ne pouvons pas laisser les jours se dérouler dans l’indifférence la plus totale. », avait alors déclaré Christian Estrosi pour qui ce rassemblement en solidarité avec le peuple arménien était avant tout « un geste du cœur. » « Jamais nous n’abandonnerons l’Arménie et les Arméniens. Jamais. Ce n’est pas qu’une question de devoir, c’est une question d’honneur. »