Un plan pour booster l’activité hôtelière
Le maire de la ville Christian Estrosi a réuni ce matin une vingtaine de responsables hôteliers niçois autour de leurs représentants en l’occurrence Éric Abhissera et Valérie Roustan respectivement président de la Fédération nationale et directrice de l’UMIH Côte d’Azur. L’objectif de cette rencontre était de revenir sur les excellents chiffres de la fréquentation touristique de l’année écoulée, de faire un point sur l’accueil des congrès à court et moyen terme et d’échanger sur les grands évènements à venir.
La saison touristique 2022, a permis de retrouver les niveaux de 2019 post-covid, a affirmé le maire de Nice. « 95 % des nuitées estivales ont été réalisées sur le littoral mais le Haut-Pays a aussi tiré son épingle du jeu : l’occupation moyenne des hôtels et résidences de montagne a gagné 4 points par rapport à 2021, retour au même niveau qu’avant la pandémie. », a précisé l’élu en rappelant que plusieurs actions de communication seront mises en place en 2023, sous l’impulsion de l’Office du Tourisme Métropolitain (OTM) : « Nous travaillons à une stratégie de développement de la fréquentation en hiver mais également à l’automne et nous avons prévu le lancement d’une campagne de communication sur les marchés scandinaves, britanniques, allemands, belges, suisses et italiens auxquels nous rajouterons la France, les Pays-Bas, les USA, le Canada, les Emirats et Israël. »
En ce qui concerne l’accueil des congrès à court et moyen terme, plusieurs aménagements sont prévus avant l’ouverture du futur Parc d’Exposition et des Congrès (PEC). « Nous sommes en discussion, pour les trois ans à venir pour l’installation d’une structure éphémère dont la modélisation est déjà actée et qui pourra se faire à la demande, sur le parking Infernet ou à Nikaïa, avec la réalisation de travaux d’aménagement de la salle 700, a assuré le maire. Plusieurs manifestations, historiques ou nouvelles, sont d’ores et déjà planifiées en 2023 et repositionnées à Nikaïa, au Stade Allianz Riviera, au CUM ou dans d’autres équipements privés de la Ville et notamment dans vos établissements. »
A terme, les experts prévoient avec le PEC, une augmentation de 50% du chiffre d’affaires qui était réalisé à Acropolis. D’après une étude du cabinet Ract-Madoux en 2019, les retombées économiques directes et indirectes du futur Parc des Expositions et des Congrès pourraient atteindre un cumul de 500 M€/an.
Des événements majeurs jusqu’en 2025
De grands rendez-vous sportifs et ou internationaux vont été organisés lors des prochains mois et des prochaines années à Nice. Avec des retombées économiques et médiatiques très importantes à la clef : l’IRONMAN, la Coupe du monde de rugby, Nice Côte d’Azur by UTMB, l’arrivée historique du tour de France, les preuves de football des JO2024 ou encore le Championnat du monde de cyclisme Gravel et le Sommet mondial des Nations-Unies sur les océans, en 2025. « Notre politique culturelle doit devenir un moteur essentiel en nous appuyant sur l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco et notre candidature à la Capitale Européenne de la Culture 2028, a encore insisté le maire. Un classement au patrimoine mondial de l’Unesco garantit 15 à 20% d’attractivité supplémentaire pour une ville. Nous devons continuer dans cette dynamique et développer une offre culturelle et des équipements de haut niveau. »
L’an dernier, sur 131 événements accueillis à Acropolis, seuls 23 (18%) étaient des congrès d’envergure nationale, a précisé Christian Estrosi Ces Congrès représentaient 198.000 nuitées soit environ 2% du total des nuitées des hôtels de la Côte d’Azur, et environ 5% pour ce qui concerne les hôtels de Nice. En 2023, la moitié environ de ces nuitées sera maintenue (100.000 nuitées) et l’évènementiel culturel et sportif génèrera plus de 200.000 nuitées, « le solde sera donc largement positif. », a assuré Christian Estrosi.