Tension, Insultes et crachat …
Le maire de la ville et président de Nice Côte d’Azur Christian Estrosi qui condamne avec la plus grande fermeté le retour du cirque Muller sur le territoire métropolitain demande au Préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez de réagir immédiatement pour faire partir ces « hors la loi ».
Ce lundi 10 avril, les frères Muller ont installé sans aucune autorisation leur cirque à Point du Jour à Saint-Laurent-du-Var, dont une partie du terrain appartient à la Métropole. Côte d’Azur Habitat a décidé de porter plainte pour « manœuvres frauduleuses » « Le cirque ayant fait une demande d’autorisation d’occupation d’une parcelle appartenant à Côte d’Azur d’Azur habitat en se faisant passer un agent de la mairie de Saint-Laurent du Var. Honteux ! », souligne le premier adjoint délégué à la sécurité Anthony Borré qui s’est rendu sur place avec le maire de la commune Joseph Segura. Le président du bailleur social entouré de gendarmes a été insulté et traité de « Tapette », « enfant de putain » par Franck Muller qui lui aurait aussi craché dessus. « Il est insupportable et condamnable que les élus se fassent agresser verbalement ou physiquement dans l’exercice de leur fonction, a, pour sa part, réagi Pierre-Paul Leonelli, l’élu en charge de la propreté. J’exprime tout mon soutien à notre Premier Adjoint Anthony Borré qui a simplement exprimé la règle face à des personnes qui cherchent le conflit. »
« Faire respecter l’autorité de l’Etat »
Le maire de Nice et Président de la Métropole Christian Estrosi qui condamne avec la plus grande fermeté le retour du cirque Muller sur le territoire métropolitain demande au Préfet de réagir immédiatement pour « afin de faire respecter l’autorité de l’Etat et l’ordre républicain face à ces hors la loi. On ne va pas rejouer un match pour lequel la Justice a déjà tranché. Il en va de la crédibilité des pouvoirs publics. », a t-il affirmé dans un communiqué.
Exploitation des animaux sauvages
Le 27 février dernier, le cirque de la famille Muller s’était illégalement installé sur un terrain géré par la Métropole Nice Côte d’Azur, et cela, bien que le maire de la Ville de Nice les ait informés qu’ils n’étaient pas les bienvenus au motif de l’exploitation d’animaux sauvages.