Non à l’épuration ethnique de nos frères Arméniens ! Au nom de Christian Estrosi et des élus de la Ville, je suis venu apporter notre soutien à la République d’Artsakh qui se bat pour la liberté et le droit à la vie en paix. Nous ne vous abandonnerons jamais », déclare sur Twitter Anthony Borré qui conduit une délégation d’élus de la ville pour un déplacement de trois jours en Arménie où une partie du peuple est en proie à une offensive militaire de son adversaire l’Azerbaïdjan, qui revendique le contrôle de la région du Haut-Karabakh, alors que 120.000 Arméniens se trouvent à l’intérieur de cette enclave, dans le Caucase, à l’Est de la Turquie. Le corridor qui relie le Haut-Karabakh à l’Arménie est fermé par l’Azerbaïdjan depuis des mois, interdisant l’entrée de nourriture, de pétrole et d’électricité dans l’enclave arménienne. « A 2km de la frontière avec l’Azerbaïdjan nous mesurons ce qui se joue : une guerre a visée ethnique, poursuit l’adjoint au maire de Nice. En fermant ce corridor humanitaire, l’Azerbaïdjan menace la vie de 120 000 personnes qui souffrent de la faim, du froid et du manque de médicaments. Ces crimes devront être punis. »
« Nous allons leur fournir du matériel médical. C’est un devoir d’humanité ! »
Anthony Borré qui a pu échanger avec des réfugiés de guerre témoigne des atrocités vécues par les victimes arméniennes. « L’Azerbaïdjan a séparé des familles dans la plus terrible cruauté. Des enfants sont séparés de leurs parents. Le drame que nos frères Arméniens vivent nous oblige ! » poursuit celui qui s’est rendu à Goris, une ville en première ligne pour accueillir les blessés de guerre. « Avec les élus de la ville et le Directeur de l’hôpital nous avons fait le point sur leurs besoins. Nous allons leur fournir du matériel médical. C’est un devoir d’humanité ! », conclut-il.
Les combats auraient déjà fait au moins 5 morts et 80 blessés, parmi lesquels 15 civils, selon un premier bilan.