Le Monastère de Cimiez et l’église Saint-Roch seront bientôt restaurés 

27 mars 2024

La Ville vient de voter des études et diagnostics qui annoncent la restauration du Monastère de Cimiez, ainsi que de l’Eglise Saint-Roch et de son presbytère.

Concernant le monastère des franciscains de Cimiez, classé monument historique, il s’agit de remédier à plusieurs dégradations importantes.

L’état de ce bâtiment communal d’intérêt majeur constitué d’une église, de deux cloîtres, d’une galerie des franciscains et d’un jardin, véritable témoin de l’histoire de Nice, ne permet pas, actuellement, d’envisager la conservation à long terme de certains trésors qu’il abrite : trois œuvres de Ludovico Brea, artiste considéré comme le plus grand peintre primitif niçois (vers 1450 – vers 1522-1525), dont deux ont été restaurées récemment (la Crucifixion et la Pietà) et dont une doit partir prochainement pour étude diagnostic et restauration (la Déposition).

Par ailleurs, alors que la galerie des franciscains accueille les dépouilles de plusieurs moines, son état sanitaire ne permet plus aux familles de venir se recueillir en sécurité.

Ce sont les raisons pour lesquelles la Ville estime qu’il faut engager les études et diagnostics sanitaires en vue de déterminer les travaux nécessaires à la conservation et à la restauration de cet ensemble, qui recèle notamment des éléments multiséculaires qui permettent d’apprécier les périodes architecturales du XVIIe siècle par des fresques et du mobilier exceptionnels mais également une architecture éclectique gothique néo troubadour mise en place au milieu du XIXe siècle par un illustre peintre et architecte niçois, le comte Caïs de Pierlas.

REMÉDIER À UN ÉTAT D’USURE GÉNÉRAL ET À DES DÉGRADATIONS

Concernant l’église Saint-Roch, classée monument historique dans son ensemble, elle présente un état d’usure général ainsi que des dégradations visibles de sa voûte. Par ailleurs, la décoration peinte réalisée par le piémontais Evasto Bistolfi avec son atelier, digne des remarquables décorations réalisées par la même main à la chapelle de la Miséricorde à Nice et à la basilique Saint-Michel à Menton, fait partie des décors intérieurs qui ont subi un assombrissement important dû à plusieurs départs de feu (4 incendies volontaires en 10 ans, dont le dernier le 16 février 2018).

Ce bâtiment communal d’intérêt majeur est constitué d’une église et de son presbytère dont l’imbrication ne permet pas de dissocier les deux entités lors de futurs travaux, d’où un projet global.

Deux rénovations qui marquent la volonté de la Ville de Nice de mettre en œuvre une politique forte de conservation, de valorisation et de transmission des patrimoines dont témoignent ses candidatures au label Ville d’Art et d’Histoire et à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que les chantiers de rénovation des grands édifices patrimoniaux dernièrement réalisés : l’abbatiale de Saint-Pons, la façade principale de l’église de Gairaut, les extérieurs de l’église du Port et l’ensemble Saint-François(couvent, église et tour communale), etc.

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