« Mama Shelter » va s’implanter à Riquier 

30 juin 2023

L’été prochain, Nice comptera un nouveau lieu de vie et de fête esthétique, branché, chaleureux et accessible au coin de la rue Beaumont et du boulevard de Riquier. C’est ici, en effet, dans l’ancien laboratoire Ronchèse, dont le bâtiment appartenait à la ville, que Serge Trigano, l’ex-patron du Club Med, fondateur de la chaine hôtelière Mama Shelter, a jeté son dévolu pour ouvrir son tout premier établissement sur la Côte d’Azur. Ce concept hôtelier unique en son genre qui s’étendra sur plus de 7000 m2 proposera 102 chambres, un grand restaurant, cinq salles de réunions, un Rooftop avec piscine et une cinquantaine de places de stationnement.    

Ce projet d’implantation particulièrement attendu d’un Mama Shelter à Nice est le fruit d’une rencontre, il y a cinq ans, entre Christian Estrosi et Serge Trigano qui n’ont pas mis longtemps à se mettre d’accord pour lancer cette formule d’hôtel-restaurant chic et abordable dans la cité niçoise. «Quand Serge est venu me voir et m’a dit voilà monsieur le maire je voudrais installer un Mama à Nice, là j’ai eu des étoiles pleins les yeux », a confié le premier magistrat de la ville ce matin, lors de la visite du chantier aux côtés du principal intéressé, de l’adjointe à l’urbanisme Anne Ramos et de l’investisseur et exploitant Philippe Deromedi, le président du groupe immobilier du même nom.

Une hôtellerie Lifestyle dans un bâtiment ancien préservé au cœur d’un quartier en mutation.

« Alors que nous étions à ce moment-là en train d’étudier ou de finaliser plusieurs projets d’établissements hôteliers haut de gamme qui manquaient à notre ville, je me suis dit, voilà une opportunité qui correspond à l’esprit de Nice, celui d’apporter une offre Lifestyle pour satisfaire toutes les clientèles, touristes ou autochtones », a expliqué le maire avant de préciser. « Ce qui me plait aussi, c’est que l’on puisse garder l’âme de ce bâtiment et l’intégralité de la façade en y intégrant une belle décoration moderne et contemporaine au cœur de ce quartier historique de Riquier qui est dans le périmètre de notre classement à l’Unesco et qui assure le lien entre Bonaparte, Arson et Saint-Jean d’Angely, un secteur qui poursuit sa mutation ». « Je suis admiratif de ce qui est fait dans cette ville, je trouve que c’est une ville qui bouge », renchérit Serge Trigano, 72 ans, l’ex grand boss du Club Med qui est tombé sous le charme de cet emplacement pour son Mama. Probablement, le concept le plus innovant de la dernière décennie et qui connaît un véritable engouement. « Un lieu où on est reçu avec gentillesse et affection », résume Jérémie, le fils du fondateur, PDG du groupe chargé du développement.

« On ne peut pas ne pas être présent en France si on n’est présent pas à Nice, nos clients nous le demandent, on est impatient d’y être. »

Au Mama Shelter, le fil rouge est d’apporter de « l’énergie dans un refuge urbain », de favoriser le relationnel entre les gens du coin et ceux venant de l’extérieur. Cela se traduit par un esprit de convivialité, le tout dans une décoration lumineuse et colorée. Ici, les codes ne sont pas figés et on revendique cette mixité sociale qui constitue l’ADN du Mama. « Il n’y a pas de clientèle type. Il s’agit d’un véritable melting-pot, avec des jeunes, des seniors, des riches, des moins riches, des bobos … On ne peut pas ne pas être présent en France si on n’est présent pas à Nice, nos clients nous le demandent, on en a envie, on est impatient d’y être, si les Niçois s’approprient ce lieu, nous aurons alors réussi notre pari, nous sommes persuadés que le succès sera au rendez-vous », affirme le fondateur il y a plus de vingt ans de ce modèle de restauration et d’hébergement offrant un service impeccable à un prix abordable. 

Une centaine de salariés embauchés et formés par les équipes de la Mama Académie.

« On peut y manger une pizza a 12 euros et se faire un repas avec une bonne bouteille de vin le tout pour 50/80 euros, les chambres y sont confortables, ce ne sont pas des suites mais la qualité des matelas, des draps, des oreillers fait la différence. Pour résumer, je dirai que le Mama, ce sont des lieux de vie pour faire la fête en musique avec des chambres aux dessus.», simplifie Serge Trigano qui revendique plus d’une vingtaine d’établissements en France et dans le monde.

A Nice, plus de quatre-vingt dix salariés y seront embauchés et formés par les équipes de la « Mama Académie ». Le recrutement débutera en mars 2024 pour une ouverture prévue à la mi-juin. Pas besoin de CV pour postuler, seulement un entretien afin de jauger la personnalité et le tempérament des candidats. « Nos équipes s’assurent de dénicher des personnalités susceptibles de coller à l’atmosphère des lieux ». Esprit Mama, quand tu nous tiens… 

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