Le nombre de mineurs isolés a doublé en un an dans notre département. La situation à laquelle notre territoire est confrontée est donc grave et sérieuse.
Pour autant, chaque jour, les Niçois interpellent la municipalité sur la présence exponentielle des mineurs isolés dans les rues de la ville. Actuellement près du Commissariat d’Auvare, une cinquantaine de mineurs sont présents et pris en charge par les associations. Ces associations viennent ainsi pallier les carences du Département qui ne remplit plus les prérogatives qui lui sont confiées par la loi et qui est désormais en situation de défaillance.
« La Police municipale, en première ligne, orientera dorénavant directement les nombreux mineurs isolés qui errent en ville vers les maisons départementales de solidarité. »
L’inaction de son exécutif conduit à une situation à la fois humaine, sanitaire et sécuritaire extrêmement grave. A plusieurs reprises, le Gouvernement a proposé au Département des Alpes-Maritimes d’être accompagné plus fortement dans l’évaluation de l’âge des mineurs sans obtenir de réponse.
Un tel niveau de défaillance, inédit dans l’histoire des collectivités territoriales, a conduit la préfecture des Alpes-Maritimes à être contrainte de conduire elle-même directement les trop nombreux mineurs isolés, non pris en charge, dans les maisons départementales de solidarité.
Cette situation est grave et inacceptable. Il est temps que l’exécutif départemental se ressaisisse et assume sa mission obligatoire !
A l’instar de la préfecture, la Ville de Nice annonce que la Police municipale, en première ligne, orientera dorénavant directement les nombreux mineurs isolés qui errent en ville vers les maisons départementales de solidarité.