Ce mardi 9 janvier 2024, Gabriel Attal a été choisi par le président de la République Emmanuel Macron pour prendre la succession d’Elisabeth Borne, à Matignon. « Je tiens tout d’abord à lui adresser mes plus chaleureuses félicitations, a réagi le maire de Nice et président de la Métropole Christian Estrosi. A seulement 34 ans, il devient le plus jeune Premier ministre de l’Histoire de notre pays venant ainsi couronner un parcours exemplaire au service de la France. Depuis 2018 et son entrée au Gouvernement, il a su faire preuve d’un vrai esprit réformateur et d’une grande capacité à incarner ses fonctions. Depuis juillet 2023, en tant que ministre de l’Education nationale, il s’est montré d’une grande fermeté contre les atteintes à la laïcité au sein de nos écoles et a engagé des chantiers structurants notamment en matière de lutte contre le harcèlement scolaire ou encore la baisse du niveau de nos élèves. En tant que Premier ministre, il devra conduire dans les mois à venir des réformes essentielles pour nos concitoyens en matière de lutte contre l’inflation, de sécurité et d’application de la loi immigration dont nous avons tant besoin ou encore pour renforcer le rôle des collectivités dans notre pays qui sont devenues le véritable pôle de stabilité avec des majorités solides et franches là où le Parlement, du fait de l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, est affaibli. Alors que le pays a besoin de se rassembler et que la classe politique a besoin de se dépasser pour servir l’intérêt général, je serai, en tant que Maire de Nice et Vice-président d’Horizons le parti d’Edouard Philippe, à ses côtés pour continuer à réformer la France, protéger nos concitoyens et assumer des compétences supplémentaires partout où cela sera nécessaire et utile pour nos compatriotes. »
« Ce qui est fait à Nice peut servir d’exemple aux autres grandes collectivités »
Le 13 janvier 2023, Gabriel Atal, alors ministre délégué chargé des Comptes publics, s’était rendu à Nice pour assister à une présentation du projet de prolongation de la coulée verte par le maire Christian Estrosi. « Je suis heureux de voir que les collectivités qui sont bien gérés financièrement n’ont pas attendu que l’Etat mettent de l’argent pour s’engager dans ces projets-là, avait souligné le ministre. C’est aussi le signe qu’elles ont une gestion saine de leurs finances publiques. Ce qui est fait à Nice peut servir d’exemple aux autres grandes collectivités. »