Orientations budgétaires : « Un très haut niveau de service, des coûts et dépenses maitrisées et un investissement important sur l’avenir »

27 mars 2024

Le débat sur les orientations budgétaires, à la séance d’aujourd’hui du conseil municipal, s’est ouvert dans un contexte particulier et contraint : « C’est la troisième année consécutive que nous subissons une situation exceptionnelle, a ainsi déclaré Christian Estrosi, Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur. Entre la crise sanitaire, le retour d’une inflation comme nous n’en avions pas connue depuis 30 ans, l’augmentation des taux d’intérêt, nous n’avons pas été épargnés ».

Un contexte particulier, donc, mais aussi des aides en baisse ou ayant totalement disparu : « une Dotation globale de fonctionnement qui n’est pas indexée à l’inflation et qui n’est de toute façon plus à la hauteur depuis qu’elle a été drastiquement baissée par le Gouvernement socialiste, sous François Hollande… le Conseil départemental, qui a décidé de se détourner de la vie des Niçois ».

Forcément, l’impact est fort et, surtout, subi au quotidien par les habitants de notre ville : « Tous les domaines sont touchés : l’accès à la culture, avec le désengagement auprès de l’Opéra de Nice, seniors et les vulnérables pour lesquels notre Centre communal d’action sociale intervient, le transport, les voiries et même les pompiers, puisque le Département a décidé d’organiser un impôt déguisé à son profit et au détriment des pompiers et des Niçois. Ces pompiers qui manquent de moyens comme nous avons pu le constater sur le terrain et notamment lors d’un incendie à Saint-Roch ».

Bref, « Nous ne sommes pas aidés, c’est le moins que l’on puisse dire », a appuyé le Maire de Nice.

Malgré cela, des choix forts ont été pris, comme cela est le cas depuis 2008. Ainsi, le budget prévisionnel met le cap sur trois axes :

  • Un très haut niveau de service, avec des tarifs accessibles à tous ;
  • Des coûts maitrisés ;
  • Et un investissement important sur l’avenir.

« DANS DES DOMAINES ESSENTIELS, NOUS CONTINUONS À PROPOSER UN TRÈS HAUT NIVEAU DE SERVICE… ET NOUS CONTINUONS DE LE PROPOSER À TOUS »

Christian Estrosi a alors précisé : « Dans des domaines aussi essentiels que la petite enfance, l’éducation, la sécurité et les solidarités, la culture, nous continuons à proposer un très haut niveau de service. Et nous continuons de le proposer à tous, avec une politique tarifaire que je veux et ai toujours voulu accessible, loin du coût réel que cela représente ».

Cette politique qui « a un coût » marque surtout « un engagement envers nos concitoyens » de la municipalité. Elle prépare un présent davantage serein et, surtout, un avenir plus souriant à nos générations futures.  « Elle est aussi un investissement de long terme pour notre population ».

POURSUITE DES INVESTISSEMENTS

Un investissement qui se poursuit évidemment : « C’est aussi cela notre rôle comme responsables publics : prévoir. Anticiper. Investir. Depuis 14 ans désormais, nous menons une politique d’investissement sur notre ville. C’est la continuité et la régularité qui permettent d’avancer et de progresser ».

Une progression liée à une pointe d’optimiste du Maire qui précisait ainsi : « Ce moment d’inflation finira ; et tout l’investissement que l’on n’aura pas fait sera du retard accumulé. Des opportunités manquées ; et le risque de voir Nice être distancée ».

« FACE À LA MONTÉE DE LA DÉLINQUANCE ET DE L’INSÉCURITÉ, JE NE FERAI PAS D’ÉCONOMIES SUR LA SÉCURITÉ »

Alors, afin de protéger les Niçois, de valoriser leur cadre de vie au quotidien, « ce sont 120 M€ prévus au total pour que Nice ouvre la voie en matière de sécurité, de cohésion sociale, de culture, d’éducation, de transition écologique, d’attractivité ».

Dans tous les domaines, donc, des actions seront entreprises :

  • L’éducation : « Nous allons ainsi continuer à investir dans nos écoles ».
  • La sécurité : « Nous allons continuer à investir dans notre sécurité, notamment en renforçant les effectifs de la Police municipale et en achevant la construction de l’Hôtel des Polices ».

Tout en précisant encore : « Face à la montée de la délinquance et de l’insécurité, je ne ferai pas d’économies sur la sécurité. Car si la sécurité a un coût, elle n’a pas de prix ; et elle est la première des libertés fondamentales ».

  • Les projets structurants et la transition écologique : « Nous allons aussi continuer à investir dans de grands projets structurants et dans l’amélioration générale de notre cadre de vie. Pour une ville plus verte, mieux adaptée à la nouvelle donne climatique ».

« JE NE SERAI PAS LE MAIRE QUI TOURNE LE DOS AUX NIÇOIS QUAND ILS EN ONT LE PLUS BESOIN »

Une question demeure, comme l’a expliqué Christian Estrosi, « De quelle manière générer des recettes ? »

Comment « compenser les 116M€ que coûtent à notre Ville l’inflation combinée aux désengagements », tout en rappelant que « les importants efforts consentis sur notre fonctionnement ne suffisent pas ».

Le Maire de Nice a dû faire un choix entre « augmenter les tarifications de la cantine, des musées, nous désengager à notre tour de la vie des Niçois en abaissant nos subventions aux associations, ou les moyens de notre Centre communal d’action sociale ou, après 14 ans de pause fiscale, consentir à un petit rattrapage des taux de fiscalité locale sur le foncier bâti, non bâti et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ». Le Premier magistrat a également souligné que « le patrimoine immobilier des Niçois a été valorisé grâce à la politique d’embellissement de la ville et la dynamique créée par nos efforts ».

Ainsi, Christian Estrosi a fait un choix fort. Qui s’est imposé à lui, tant il est attaché à Nice et aux Niçois : « Je ne serai pas le Maire qui tourne le dos aux Niçois quand ils en ont le plus besoin. J’assume le choix de ce rattrapage. Car il est le moyen qui permet de sauvegarder l’essentiel, notre modèle : celui d’un service public de proximité à la qualité exemplaire, tout en conservant le taux de fiscalité le plus bas des grandes villes de France. Car oui, les chiffres sont têtus. Malgré cet ajustement, nous restons la grande Ville avec la fiscalité la moins élevée de France ; et je suis déterminé à ce qu’elle le reste ».

LE COÛT RÉEL DES SERVICES POUR LES NÇOIS

POUVOIR-1-768x432.jpg
POUVOIR-2-768x432.jpg
POUVOIR-3-768x432.jpg
Share This

Partager

Partagez cet article sur les réseaux sociaux !