Pourquoi le Tribunal administratif a t-il rejeté le recours d’opposants à la démolition d’Acropolis ?
Par une ordonnance en date de ce jeudi 27 avril 2023, le juge des référés du Tribunal administratif de Nice a rejeté le référé suspension par lequel le collectif associatif 06 sollicitait l’arrêt immédiat des travaux de déconstruction d’Acropolis et l’obtention « d’une dérogation à l’interdiction d’enlever, de détruire ou de perturber des spécimens d’espèces animales protégées pour des raisons écologiques ».
Le tribunal a constaté « l’absence d’atteinte caractérisée au droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », contrairement aux arguments de l’association, qui affirmait que ces travaux allaient « occasionner la destruction imminente et irréversible de chauves-souris, de reptiles et d’oiseaux protégés ainsi que de leurs habitats ».
« L’extension de la Promenade du Paillon serait favorable à la biodiversité. »
Le tribunal a en outre précisé que « le diagnostic écologique établi par la Ville de Nice permettait d’apprécier utilement l’impact de la démolition sur les espèces protégées concernées, et que cet impact « serait faible » et « sans risque caractérisé » sur ces différentes espèces.
La Ville de Nice n’avait ainsi pas obligation à obtenir une « autorisation exigée, en pareille situation, par le Code de l’environnement », comme le prétendait le collectif associatif 06.
Enfin, le juge des référés a souligné le « projet de végétalisation d’un quartier très urbanisé » mais aussi que « l’extension de la Promenade du Paillon serait favorable à la biodiversité et donc à la conservation et au développement de ces espèces, à qui ces nouveaux espaces verts seront ainsi profitables ».
Le prolongement de la Promenade du Paillon s’inscrit donc bien dans une démarche de protection de transition écologique et contribue ainsi au bien-être des Niçoises et des Niçois dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.