Sortie Ouest de la Voie Rapide 

3 avril 2023

Le tunnel réalisé aux deux-tiers

Depuis l’avenue Grinda, où les véhicules s’accumulent à presque toute heure pour sortir de la voie rapide, rien de visible, ou presque. Pourtant, en contrebas, c’est l’effervescence. Sous terre, un incessant ballet de mini pelleteuses prouve son efficacité : dans ce qui est déjà la première partie du tunnel, les engins vont, viennent, creusent, déblaient, évacuent la terre. Parois, sol et plafond en béton existent déjà.

« En fait, on crée d‘abord les 4 parois en béton, comme une boîte, dans le sol. Puis, ce n’est qu’ensuite qu’on déblaie la terre à l’intérieur », expose Christian Estrosi, pour expliquer clairement le principe des « parois moulées », procédé par lequel est construit le tunnel. L’ouvrage en souterrain, qui fera près de 700 mètres de long sous la forme d’un tunnel séquencé, c’est-à-dire avec des ouvertures en surface pour plus de lumière naturelle et pour un échappement naturel des fumées, est déjà réalisé environ aux deux-tiers. 

Réduire la circulation et la pollution 

Il va permettre, en passant sous l’actuel nœud routier au croisement de l’avenue Grinda et de la route de Grenoble (future avenue Giscard d’Estaing), sous le parvis de la gare, l’avenue Grinda puis la route de Grenoble, pour ressortir après le carrefour Nicot de Villemain, c’est-à-dire au-delà du croisement avec les voies du tram, de fluidifier la circulation. « Par exemple, chaque matin en heure de pointe, 38 000 véhicules sortent par cette avenue Grinda de la voie rapide, tandis que 40 000 véhicules entrent… souligne Christian Estrosi. Or, cet ouvrage à deux voies va permettre d’absorber environ 95% de la circulation actuelle pour l’orienter directement vers la route de Grenoble et la plaine du Var. Il n’y aura plus que 5 % de la circulation actuelle sur l’avenue Grinda, qui sera retraitée avec piste cyclable, enrobé acoustique et murs antibruit ».

Un gain de temps sur la route

Par ailleurs, la fin de ce nœud routier aura aussi un impact positif sur la circulation du tramway. « L’aménagement aura des bénéfices environnementaux considérables en permettant de réduire la circulation et la pollution, les nuisances sonores et de prendre en compte les enjeux de développement de l’Ouest ».

Avant de poursuivre : « Ce chantier va permettre de supprimer plusieurs feux rouges qui, non seulement, créaient des bouchons mais nuisaient aussi à la cadence du tram », a souligné le Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi. « Sur un trajet entre le Cadam et le centre-ville ou Pasteur, ce sont environ 5 minutes de gagnées… Solutionner ce problème était d’ailleurs indispensable à la poursuite du tram jusqu’à Saint-Laurent du Var et Cagnes-sur-Mer… »

Une deuxième phase de chantier permettra le prolongement de cet ouvrage pour des accès directs vers l’avenue du Mercantour, d’une part, et sur la bretelle d’entrée de l’autoroute A8 vers Cannes d’autre part.

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